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Annabelle Marquis

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Après des études en beaux-arts et plusieurs années d’expérience en Arts graphiques et en illustration, Annabelle Marquis décide en 2006 de prendre sa passion à bras le corps.
Elle propose aujourd’hui une oeuvre originale, reflet d’un aplomb consommé et faite de vivacité et d’éclat, ou la composition et l’harmonie sont à la fois source et cible. En jouant de l’acrylique et du collage, elle fait le récit détaillé d’un tableau qui se lit plus qu’il ne s’observe, au plaisir des témoins attentifs qui se prêtent à l’exercice, bercés par le mouvement et la cadence, et revigorés par la joie de vivre qui se cache derrière ses couleurs.
Car si les toiles d’Annabelle sont belles à l’appel, elles le sont davantage quand l’observateur y apporte de près sa propre réponse.
Ses oeuvres ont été exposées à Montréal, New York, Miami, Hong Kong, Singapour ainsi qu'en Europe (France, Italie, Hollande, Espagne, Roumanie), où elle a obtenu plusieurs prix. Elles font également partie de plusieurs collections privées. Elles sont exposées en permanence dans des galeries à travers le Canada.
Démarche
Annabelle Marquis poursuit depuis plusieurs années déjà une expression picturale des plus singulières alliant à la fois l’audace à la perspicacité.
Si l’émotion n’est pas exclue, elle se manifeste avant tout par la révélation, la surprise et l’étonnement. Elle préconise une approche ludique des formes par l’émerveillement esthétique en créant des chassés-croisés où matières et textures interagissent de manière étroite avec le sujet. Reconnaissable ou non.
Ce qui intéresse avant tout Annabelle Marquis, c’est donc toucher. L’œil, bien sûr, le sien comme celui du regardeur, mais aussi l’esprit, en créant des embuscades visuelles, des jeux de pistes picturaux dont les règles sont établies par le rapport ténu entre le conscient et l’inconscient. Le sien. Le nôtre. En fait, en parcourant ses tableaux, nous suivons les pistes de son élaboration. De manière… consciente et surtout inconsciente.
L’image doit impérativement ne jamais laisser le regardeur dans l’indifférence... elle doit accrocher le regard, susciter l’intérêt, puis le détail fera le reste”

Avant toute chose, Annabelle Marquis adore le rapport tactile avec la matière. Toucher, tâter, sentir, manipuler agissent chez elle comme un troisième œil. Cette particularité n’est pas anodine, car elle constitue une partie importante de sa démarche artistique et influence indéniablement tout son processus créatif. En effet, son rapport tactile avec la matière trace littéralement les prémisses de l’œuvre encore à venir. L’inconscient en devient l’utérus, le conscient, le moteur, le germe. Au toucher le tableau prend lentement forme. Magazine, papier, tissu, tout passe dans le moulin de sa psyché. Elle les déchire, les tâte, telle une aveugle décodant le braille. « Je commence sans idée préconçue, c’est le papier qui me dirige. » Elle étale ainsi ses déchirures sur la toile et peu à peu les formes se révèlent. Ainsi, les sujets surgissent, tantôt reconnaissables tantôt moins, jamais cependant ils ne proviennent du néant, toujours signifiants d’un état, d’une idée et encadrés par un métier… Toujours liés à son profond désir de communiquer, de partager une partie d’elle-même, de son étonnement spontané au contact de la matière.

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