Angèle Lux privilégie l’acrylique, les techniques mixtes et l'estampe numérique pour donner vie aux abstractions, aux paysages, aux morceaux de vie qui l’habitent. Ses œuvres sont dépouillées, épurées. Les couleurs de terre et les bleus dominent sa palette, quoi que, depuis les débuts de la pandémie, elle utilise plutôt des couleurs vives, saturées.
Ses installations redonnent vie aux livres qui s'entassent chez elle. Elle les immerge dans l'eau, en froisse les pages, les sable, les perce, les déchire, les peints, les empile, les brûle afin qu'ils servent son propos, généralement engagé.
Elle s'intéresse aussi à l’aluminium qu’elle découpe, brosse, martèle, texture ou polis pour tenter de donner forme à des sculptures empreintes de poésie humaniste.
Enfin, Lux expérimente actuellement les possibilités de l’intelligence artificielle. Travaillant à partir de réseaux génératifs neuronaux d’apprentissage profond, elle utilise ses poèmes et ses œuvres picturales pour faire naître des images à partir de pixels générés aléatoirement. Ses créations, tout en poésie, se veulent vectrices de ses convictions humanistes, de ses préoccupations actuelles, qu’elles soient environnementales ou sociales, et de son engagement envers la paix, ainsi qu’envers les droits et les libertés de l’homme.